2025 la grande année de la santé mentale en France ; pour aller vers une responsabilité partagée et des solutions engagées à travers le corps médical et les autres accompagnants comme les Coachs, et autres Thérapeutes. Afin d'être plus intégratif dans l'approche du soin. Prévention et reconstruction durable après la chute. Car tout le monde craint la "récidive" ; bien entourer le "professionnel en difficulté" c'est lui donner toutes les chances de se relever encore plus fort

Après une longue hospitalisation, découvrez comment se reconstruire, retrouver confiance et autonomie, et sortir de la détresse pas à pas.

L’expérience patient à l’hôpital ne se limite pas aux soins médicaux. Elle est faite de gestes, d’attentions… mais aussi de mots des soignants. Or, ces mots, prononcés parfois sans y penser, laissent une trace profonde. Beaucoup de patients témoignent de phrases entendues au détour d’un couloir ou d’une chambre : des paroles techniques, crues, parfois détachées… et qui résonnent longtemps après la sortie.

Il y a des ruptures qui laissent des cicatrices invisibles. Celles dont on parle peu, ou pas assez. Celles qui font vaciller l’estime de soi et ébranlent jusqu’à notre identité. La rupture professionnelle en fait partie.Et si on osait la comparer à une rupture amoureuse ? Même sidération. Même sentiment de trahison. Même douleur.

Aujourd’hui, j’ai peur. Parce que je sors. Parce que je quitte l’hôpital. Je devrais me réjouir, non ? Pourtant non Je sens le sol se dérober à nouveau. Je deviens hypervigilante, à l’affût du moindre vertige, du plus petit mal de tête. J’ai peur de la récidive.

Un matin, on se lève avec la sensation d’être déjà fatigué. Le cœur lourd, l’esprit saturé. On se dit que ça passera, qu’il suffit de tenir encore un peu, de “faire bonne figure”. Mais les journées s’allongent, les nuits raccourcissent, et la joie s’éteint doucement. J’ai longtemps cru que l’épuisement était une question de force ou de volonté., que l'on pouvait l'oublier avec la concentration. Jusqu’au jour où j’ai compris qu’il s’agissait d’une alerte, un signal.

Le centre de rééducation : un sas entre deux mondes Dans ce lieu à part, on ne vit plus « comme avant ». On apprend à écouter, à ralentir, à cohabiter avec un corps qui a changé. Plus vraiment le nôtre, il faut s'y réhabituer avec ses nouvelles limites, même si certaines sont temporaires. Chaque geste du quotidien – se lever, marcher, respirer plus profondément – devient un acte de présence, un acte de foi, un acte de bravoure parfois, parce la douleur subsiste.

Se reconstruire après une chirurgie cardiaque : un chemin intérieur, bien au-delà du corps. La chirurgie cardiaque, qu’elle ait été planifiée ou vécue dans l’urgence, ne laisse personne indemne. Ce n’est pas seulement un acte médical. C’est une déchirure, un face-à-face, un passage. Et une fois l’opération passée, une fois le cœur "réparé", commence souvent le véritable travail : celui de la reconstruction intérieure.

Quand la confiance vacille, ce n’est pas simplement l’estime de soi qui est en jeu. C’est un dialogue intérieur qui se fragilise. Une voix qui doute. Une énergie qui se rétracte. Mais il est possible de revenir à soi, de reprendre appui doucement, pas après pas. Voici trois étapes essentielles pour initier ce chemin de reconstruction.