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💜 Se reconstruire après une chirurgie cardiaque : un chemin intérieur, bien au-delà du corps

  • Photo du rédacteur: InBtw_Coach
    InBtw_Coach
  • 26 juin
  • 3 min de lecture

Il y a des instants où le corps nous parle plus fort que jamais. Des instants où la vie nous arrête, parfois brutalement, pour nous murmurer qu’il est temps de changer de rythme, de regard, de priorités.


La chirurgie cardiaque, qu’elle ait été planifiée ou vécue dans l’urgence, ne laisse personne indemne. Ce n’est pas seulement un acte médical. C’est une déchirure, un face-à-face, un passage.

Et une fois l’opération passée, une fois le cœur "réparé", commence souvent le véritable travail : celui de la reconstruction intérieure.


Le cœur recousu… qu'en est-il du reste ?


On parle souvent de convalescence physique. De rééducation. De reprise des gestes simples. Mais bien plus rarement de ce battement intérieur qui se modifie en silence.

De cette fragilité nouvelle qui s’installe au creux des pensées. De cette peur sourde : celle de rechuter, d’être moins fort, d’être à nouveau dépendant. Et puis, de la douleur... même si le corps médical à fait des progrès, il reste des moments où l'on reste seul, interdit d'existence ; la souffrance étant au-dessus de tout.


Apprendre à habiter un corps transformé


Parce que ce n’est pas uniquement le cœur biologique qui a été touché. C’est le lien entre soi et la vie, entre soi et son propre corps, qui a vacillé. Comment appréhender cette cicatrice, la cacher reste le premier réflexe... ne pas afficher cette vulnérabilité.

Et pourtant, elle est la trace de ce combat de vie... contre l'anéantissement...


On ne sort pas indemne de ce noir tango. Plus fort ? peut être... plus soucieux ? parfois... plus aventureux, extravagant, téméraire ??? il y a autant de réaction possible que de moment, que d'histoire, que de personne.


Faites comme vous pouvez ! Ne soyez juste qu'avec vous-même.


Car il y a des jours avec… et des jours sans. Des jours où l’on se sent vivant, presque invincible. Et d’autres où tout semble flou, bancal, fragile.


Il faut du temps pour ré-apprivoiser son souffle, ses limites, ses gestes simples, sa vitalité fluctuante. Du temps pour oser croire qu’on peut encore choisir, agir, aimer, rêver. Du temps pour faire la paix avec cette "cicatrice" — physique ou invisible — plus ou moins importante selon ce qui s'est passée et qui rappelle l’épreuve mais aussi la survie.


Et dans ce temps-là, il n’y a pas de compétition. Il y a simplement un chemin, de soi à sois, à son rythme, avec ses lenteurs, ses élans, ses arrêts.


Se (re)construire : un acte de liberté ou un acte de courage ?


Reconstruire, ce n’est pas “redevenir comme avant”. C’est accueillir ce qui a changé, et y trouver du sens.

C’est parfois choisir de ralentir, ou de changer de cap. C’est donner une voix nouvelle à son cœur, et accorder une oreille bienveillante à ce qu’il murmure, l'écouter réellement.

Ce chemin, chacun le trace à sa manière. Mais il n’a pas à se faire seul.


🌿 Si vous traversez cette période de flottement, d’après, de réajustement… vous n’êtes pas seul(e).

Derrière les silences et les sourires de façade, beaucoup d’êtres humains cheminent comme vous, entre fatigue, espoir et recherche de sens.


➡️ Sur ce blog, je partage des clés, des réflexions, des témoignages de vie et des ressources pour accompagner ce mouvement intérieur, celui qui va de la survie vers la vraie vie.


Les chutes passées ne préjugent pas des réussites futures. Oser dire, agir et se reconstruire.



 
 
 

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